Présentation sommaire
L’Ecole Doctorale Thématique « Gouvernance et sociétés en mutation » met en commun une partie des ressources humaines en recherche de l’Université de Toliara et de l’Université de Fianarantsoa. Elle a la capacité de s’ouvrir davantage surtout à l’égard des enseignants - chercheurs des universités étrangères le cas échéant, notamment après l’obtention de l’habilitation ministérielle en 2012.
En son état actuel, elle se compose de huit (09) Professeurs (titulaires ou non) et de seize (14) Docteurs nationaux, sans compter les professeurs des universités étrangères, répartis dans trois (3) équipes d’accueil de doctorants (EA) qui sont :
- Système de Droit et Gouvernance des sociétés en mutation ;
- Anthropologie, Histoire et Sociologie dans les sociétés en mutation ;
- Economie et gestion dans les sociétés en mutation. Les disciplines touchées sont : l’Anthropologie – la Sociologie – la Psychologie – l’Economie – la Gestion – l’Histoire – le droit et la Science de l’éducation. Depuis sa création, X mémoire d’Habilitation à Diriger des recherches et Y thèse de doctorat ont été soutenus.
Depuis son existence, elle a compté deux (2) mémoires d’Habilitation à Diriger des recherches et vingt-trois (23) thèses de doctorat soutenus. Cent soixante-douze (172) doctorant-e-s sont actuellement en cours de préparation de leurs thèses.
Justification du projet
La mutualisation des ressources humaines et des moyens se trouve en première ligne des justifications du présent projet. Il en est des moyens propres et des moyens résultant du partenariat international.
L’impératif d’actualisation permanente des connaissances scientifiques en est la deuxième. En effet le choix d’embrasser les matériaux de travail dans leur mouvement, dans leur mutation implique une permanente remise en cause des acquis, voire une remise en cause des outils utilisés.
Les phénomènes observés sur le plan national et sur le plan international depuis quelques années s’intègrent également parmi les justifications principales de ce projet. En fait, lesdits changements constatés ici et là, ne peuvent laisser indifférent l’esprit scientifique mu par le partage des résultats de ses travaux et la quête des voies et moyens susceptibles d’être porteur du bien être de la collectivité humaine dans le paradigme du « vouloir vivre ensemble » malgré les différenciations géopolitiques et les différenciations de niveau de développement de la rationalisation dans les différentes cultures.
En outre, le choix du dénominateur commun « gouvernance » autorise implication des disciplines scientifiques et universitaires multiples susceptibles d’être fédérées au nom de leur complexité intégrative d’une part et d’autre part, en vertu de leur interdépendance de nature aussi bien physique que fonctionnelle telles l’Histoire, l’anthropologie, l’ethnologie, la philosophie, la sociologie, ainsi que les sciences normatives telles les sciences de gestion, de l’économie et du Droit.
En outre, le choix du dénominateur commun « gouvernance » autorise implication des disciplines scientifiques et universitaires multiples susceptibles d’être fédérées au nom de leur complexité intégrative d’une part et d’autre part, en vertu de leur interdépendance de nature aussi bien physique que fonctionnelle telles l’Histoire, l’anthropologie, l’ethnologie, la philosophie, la sociologie, ainsi que les sciences normatives telles les sciences de gestion, de l’économie et du Droit.
Contexte d’intervention socio-économique
Les programmes et activités de recherche pourront être envisagés de différentes manières selon les buts et résultats recherchés, selon les bailleurs et les sponsors des programmes et des activités. Ainsi, les domaines d’intervention varieront énormément en allant du secteur public au secteur privé, du domaine des politiques publiques au domaine des investissements privés, du domaine de la collectivité au sphère de l’individualité, du champ local à celui de la nation, enfin, du régional à l’international.
Cadres d’intervention
Etant entendu que le projet évoluera, a priori, dans et par des fonds publics, l’existence d’une politique de recherche reste la solution idéale sans préjudicier des questions fondamentales telles que celle de la liberté intellectuelle et celle de la propriété intellectuelle et du brevet.
Autant que faire se peut, il reste correct, semble-t-il, d’élaborer des contrats de recherche qu’il s’agisse de partenaires publics ou de partenaires privés.
Le cas échéant, le (s) doctorant (s) et l’école doctorale se lieront par et en vertu de la charte de thèses en sus des normes règlementaires applicables dès lors que les deux parties y souscrivent (voir annexe 1).
Méthodologie
Il n’y a pas une méthodologie sacro-sainte et immuable. Tout change. En revanche, il y a une évolution incontournable et indélébile de l’évolution de la connaissance humaine de lui-même, de sa nature environnante ou lointaine. De l’intuition (ou de l’instinct intellectuel) ou de l’artefact voire l’artifice conceptuel aux constructions scientifiques les plus évoluées, en passant par l’empirisme, le positivisme général de la connaissance, seule l’épreuve de la validation selon les critères de la scientificité exprime l’objectivité et la valeur de la manière de conduire une pensée (une réflexion) scientifique et d’apprécier ses résultats.
L’école privilégiera le mode « recherche-action » ou « action-recherche » celui-là même qui permet de mettre autour d’une table, à certaines étapes de la recherche, ceux qui ont eu l’idée et l’initiative de la recherche devant ceux et celles à qui s’adresseront les résultats de la recherche envisagée.
Cette participation des futurs destinataires des résultats attendus de la recherche s’avère être le gage de la promotion de la connaissance auprès de nos co-citoyens et celui d’une acceptabilité des changements apportés ou encensés par la recherche.
Capacités en infrastructure
En dehors des infrastructures communes telles que le Campus numérique en partenariat avec l’AUPELF-UREF (à Ambalapaiso), le « Centre de Recherche » équipé d’une connexion internet et d’ordinateurs de consultation (sur le site Andrainjato), les trois équipes d’accueil qui forment le présent projet sont réparties sur trois sites universitaires qui disposent de bâtiments ne nécessitant que réhabilitation et mise en réseau de communication via internet.
Seule l’école doctorale se doit de trouver un lieu d’hébergement physique et matériel digne de ses ambitions et de ses objectifs.
Personne contact : Pr Rasamoelina Henri