Université : Université catholique de Madagascar

Composition du jury :

• Président : Pr Etienne Raherimalala Stefano
• Directeur de thèse : Pr Valérie Golaz
• Co-directeur de thèse : Dr Frédérique Andriamaro
• Co-directeur de thèse : Dr Bénédicte Gastineau
• Examinateur interne : Dr Sohary Razanaparany
• Examinateur externe : Dr Lanto Andriamamonjy
• Rapporteur interne : Pr Rolland Razafindraibe
• Rapporteur externe : Jules Razafiarijaona

Résumé :

Dans cette étude, l’auteur part de l’idée que la question de la mobilité sociale dans les pays en développement n’a pas les mêmes caractéristiques comparées aux pays développés dans lesquels ces réflexions ont émergé, notamment par rapport à l’espace social dans lequel elle s’opère, leurs déterminants et les stratégies mis en œuvre par les individus et les familles pour avoir un statut social privilégié dans la société. Initiant ses observations pour des cas à Antananarivo, capitale de Madagascar, et à partir d’une approche qualitative, des entretiens autobiographiques auprès d’individus ayant fait l’expérience de la mobilité (ascension, déclassement, reproduction) ont été menées par le chercheur, relevant une mesure subjective de ces mouvements. Trois résultats ont été obtenus : le premier correspond à une stratification sociale basée sur des critères de revenu marqué par une subdivision en classe sociale, le second sur l’importance du capital social dans la détermination du statut atteint, et le troisième sur l’impact des conditionnements sociaux d’origine sur les croyances et les stratégies adoptées.